Mars est arrivé : après presque trois mois sans peinture consacrés principalement à ce site, il est temps de s’y remettre, avec une toile simple dans l’idée m’est venue pendant le P’tit Baz’Art 2012.
6 mars 2013
Avant toute chose, réunir le matos : règles, calculatrice, dés, etc. Rien que du très classique pour un peintre, non ?
En bon dessinateur industriel, je commence par les traits de construction.
Repasser à l’encre sur les traits au crayon permet de gommer vigoureusement, ce qui est primordial quand on utilise des à-plats qui font ressortir le moindre défaut dans la sous-couche.
Les éléments secondaires sont en place, on va pouvoir passer à la peinture.
3 des gris sont en place.
Avec 5 gris, on commence à voir se dégager les dégradés.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
La première couche est terminée,mais ça ne ressemble encore pas à grand chose, surtout sans le fond. Rendez-vous demain pour la suite et (j’espère) la fin de cette toile.
7 mars 2013
Pour la bande blanche, j’essaye d’utiliser une bombe… Je dois rapidement me rendre à l’évidence : je ne sais pas me servir de la peinture en bombe.
Retour au pinceau, ça au moins je maîtrise.
Voilà, la deuxième couche est passée. Il est temps de passer à la dernière étape : “sculpter” cette matière brute à l’encre de Chine, pour faire enfin émerger la toile que j’ai en tête.
Entre le Rotring qui n’écrit pas, le Rotring qui écrit mal et le Rotring qui bave, la phase finale prend plus de temps que prévu.
Ce sera pour demain. Groumf !
8 mars 2013
Enfin !
Le plus gros est fait, je vais pouvoir passer aux finitions..
L’inconvénient de travailler avec l’encre de Chine, c’est que les crottes se voient bien.
Le scalpel, c’est bien pratique pour les taches.
Comme neuf !
Argh ! Voilà ce qui arrive quand on veut aller trop vite avec de l’encre presque sèche…
Grat grat grat…
Ni vu, ni connu !
Le meilleur moment : la signature. Elle signifie que le tableau est terminé et que (sauf accident) je n’aurai plus à y revenir.
Deux couches de vernis en bombe et deux couches de vernis au pinceau : in-des-truc-tible !
Ta-daaa !
Ca ne rend pas du tout ce que j’avais imaginé, mais j’aime bien quand même…