Une idée qui me trotte depuis un moment. Ça commence par des parallèles régulièrement espacées, un départ peu fréquent chez moi.
Quand l’algorithme est bien peaufiné, le traçage va vite.
Première couleur : mon rouge fétiche.
… suivi des gris clairs…
… puis des gris foncés. Fin de la première couche.
Deuxième jour : retour du soleil. Je passe la deuxième couche.
Traçage préliminaire à l’encre : ça commence à ressembler à quelque chose.
L’idée que des zones contiguës de même couleur soient séparées par un trait ne me satisfait pas du tout. Je passe donc de ça :
… à ça. Là, je suis content !
Vue d’ensemble après la fin du traçage. Je montre à ma famille : tout le monde valide, sauf moi. Je ne suis pas convaincu…
Bon, j’me lance. Je vais faire un test grandeur nature, si ça rate j’en serai quitte pour refaire toute la zone.
Là, on voit bien ce que je gagne en dynamisme en épaississant les traits. Je savais bien qu’il me faudrait en passer par là.
Petit zoom qui montre bien la finesse du résultat final. Je me donne du mal, mais je trouve que ça en vaut la peine.
Voilà le résultat, dans le bon sens.
Cascade marque un point important ici : c’est la toile qui fait passer le compteur à 100 !
En un peu moins de dix ans ça fait peu de toiles : c’est la faute à ma technique laborieuse et chronophage. Je ne peins que les week-ends, quand le cœur m’en dit et que la lumière est suffisante, et certaines toiles me demandent 3 à 4 week-ends de boulot. C’est aussi pour ça que je rigole doucement quand on me dit que c’est cher…