Voila, c’est cette toile qui marque mon entrée dans mon vrai style. C’est aussi une de mes œuvres préférées, déclinée dans de nombreux formats et versions. Un jour, j’en aurai une photo correcte…
Ce qui fait la différence, c’est la démarcation entre les couleurs faite au Staedler Mars 0.7, un stylo de dessinateur industriel à encre de Chine qui permet une grande précision dans les formes.
Tout un tas de toiles auxquelles je pensais depuis longtemps sont devenues possibles grâce à ce petit truc.
Cette toile majeure a aussi été le point de départ d’une nouvelle aventure : l’art numérique. Mes toiles étant basées sur des algorithmes, l’étape suivante est logiquement la traduction de ces algorithmes en langage informatique.
Dans un premier temps, j’ai cherché à générer des images fixes, en C#. Ça a été rapide à faire, mais ça n’avait pas un grand intérêt… Ce que je voulais, c’était que ça bouge, et surtout que ça soit visible sur Internet. Mais ça impliquait, à l’époque, de m’appuyer Flash qui était le seul moyen d’arriver au résultat désiré. Pas glop du tout !
Heureusement, HTML5 est arrivé, et avec lui l’élément canvas qui correspondait à mes besoins : standard, robuste et programmable en JavaScript, que je maîtrise plutôt correctement. J’ai fouillé dans les diverses bibliothèques en freeware disponibles, et comme je ne trouvais rien qui me satisfasse, je me suis écrit mes propres bibliothèques, et voilà le travail :
J’ai depuis utilisé ce framework perso lors d’expositions, en déclinant plusieurs algorithmes. Un jour, je proposerai des versions personnalisables destinées à des écrans qui se substitueraient aux toiles, avec des contenus téléchargeables.