Note : ce texte n’est pas de moi, il s’agit d’une traduction plus ou moins fidèle d’un classique du web “The 101 things I’d do if I ever became an Evil Overlord “, compilé par Peter Anspach. J’ai cependant ajouté quelques grains de sel de ma composition, et effectué un tri forcément subjectif parmi la liste originale et ses deux suites (que vous trouverez ici et là).
- Mes Légionnaires de la Terreur auront un casque avec une large visière transparente qui ne réduira pas leur champ de vision ;
- Les conduits de ventilation de ma Forteresse du Désespoir seront trop étroits pour qu’on puisse ramper dedans ;
- Mon noble demi-frère dont j’aurai usurpé le titre sera exécuté, pas gardé au secret dans un donjon oublié ;
- Une balle dans la tête ne sera pas “trop bonne pour mes ennemis” ;
- L’ancien artefact à la source de mon pouvoir ne sera pas conservé par un sorcier dément au somment de la Montagne du Destin par delà le Fleuve des Tourments, il sera dans mon coffre-fort, dans mon bureau. Le même raisonnement s’appliquera à l’unique objet capable de me détruire ;
- Quand j’aurai mon adversaire à ma merci, et qu’il me dira “Avant de me tuer, dites-moi au moins quel est votre plan”, je répondrai “Non”, et je tirerai. Non, en fait, je tirerai d’abord, avant de répondre “Non” ;
- Après que j’aie capturé la belle Princesse, je l’épouserai immédiatement en petit comité lors d’une cérémonie privée, pas au terme d’un gigantesque festival de trois semaines dont l’apogée correspondra au point crucial de mon Plan Machiavélique de Conquête Absolue (PMCA) ;
- Aucun de mes dispositifs ne comportera de mécanisme d’auto-destruction qui ne soit absolument indispensable. Si ce mécanisme est absolument indispensable, son déclencheur ne sera pas un gros bouton rouge proéminent marqué “Auto-destruction”. Le gros bouton rouge activera une pluie de balles sur l’imprudent qui appuiera dessus ;
- Je n’interrogerai pas mes ennemis dans la Salle de Contrôle Principale – une chambre d’hôtel loin de ma Forteresse fera très bien l’affaire ;
- * Les fils électriques à l’intérieur de ma Bombe Ultime ne seront jamais rouges ou bleus, mais dans un camaïeu de beiges et de marrons ;
- Je serai confiant dans ma supériorité, et n’éprouverai donc aucun besoin de l’affirmer en semant de-ci de-là des pistes pour mes ennemis sous forme d’énigmes, ni en laissant la vie sauve à un adversaire “trop faible pour moi” ;
- Un de mes conseillers sera un enfant de 5 ans d’intelligence normale. S’il trouve des failles énormes dans mon PMCA, je retournerai à ma table de travail ;
- Tous mes ennemis tués seront incinérés, ou au minimum décapités, pas laissés pour morts au pied de la falaise. L’annonce publique de leur trépas ne sera faite qu’après ces dispositions prises ;
- Le héros n’aura pas droit à une dernière cigarette, ou à un dernier baiser, ou à une quelconque ultime requête ;
- Je n’emploierai jamais de dispositif de compte à rebours à affichage numérique. Si pour une raison quelconque un tel dispositif est rigoureusement nécessaire, il sera réglé pour s’activer quand le compte atteindra 117, alors que le héros en sera encore à réfléchir à son plan d’action ;
- Sous aucun prétexte je ne dirai “Mais avant de vous tuer, il y a une chose que je veux savoir…”. Une fois le héros mort, j’aurai tout le temps pour fouiller ses archives ;
- Quand j’emploierai des conseillers, je m’efforcerai d’écouter (au moins de temps en temps) leurs conseils ;
- * Dans un univers peuplé de robots et d’ordinateurs, alors que je suis à la recherche de plans volés, je ne retiendrai pas les tirs sur un véhicule qui s’enfuit au motif qu’ “il n’y a pas d’êtres vivants à bord” ;
- Je n’aurai pas de fille. Elle serait aussi belle que mauvaise, mais un coup d’œil au héros taciturne la ferait me trahir sans hésitation ni remords ;
- Je n’aurai pas de fils. A son premier caprice non assouvi, il commencerait à fomenter ma chute, et même si son plan puéril n’aurait aucune chance de succès, il le mettrait en branle au pire moment possible, fournissant ainsi au héros une diversion bienvenue ;
- Malgré son effet relaxant avéré, je n’éclaterai jamais d’un grand rire sardonique et cruel, qui fait inévitablement manquer des détails cruciaux pour la suite des événements ;
- J’engagerai un couturier talentueux et moderne afin que mes Légions de la Terreur aient un uniforme qui ne soit pas une pâle copie des uniformes des Nazis, des légions romaines ou des hordes mongoles : toutes ces armées ont fini par être vaincues, et je voudrai des soldats avec un état d’esprit positif ;
- Je conserverai un arsenal secret d’armes à feu classiques, et j’entraînerai mes troupes à leur usage. De cette façon, si par malheur le héros arrive à couper mon générateur principal, ma Forteresse ne sera pas conquise par des hordes en haillons armées de gourdins et de fourches ;
- * Je ne construirai pas de contreforts en forme de tremplin de part et d’autre de la grande porte de ma Forteresse. Si cependant de tels contreforts s’avéraient indispensables, j’installerai des parois en plexiglas super-renforcé à leur sommet ;
- Je m’efforcerai de garder un inventaire objectif de mes forces et de mes faiblesses, ce qui m’évitera de crier “C’est impossible ! JE SUIS INVINCIBLE !!!”. La mort est en effet inévitable dans les secondes qui suivent ;
- * Les lasers rouges qui composent mon système de sécurité seront secrètement doublés par des lasers infrarouge invisbles à l’oeil nu ;
- Quel que soit son potentiel final, je ne construirai aucun engin complètement indestructible sauf pour un minuscule point faible pratiquement inaccessible ;
- Même si certaines parmi les membres de la rébellion sont particulièrement attractives et sensuelles, je chercherai d’abord ma compagne d’une nuit parmi la foule des femmes qui n’ont pas mon décès comme objectif principal ;
- Tous les dispositifs cruciaux de mon PMCA seront construits au moins en double, avec des panneaux de contrôle multiples et des sources d’énergie redondantes ;
- Je m’habillerai uniquement de couleurs gaies — sans toutefois me déguiser en clown. Ainsi, mes adversaires ne me repéreront pas du premier coup d’œil ;
- Tous les apprentis sorciers, troubadours sans talent, écuyers malhabiles et voleurs froussards du Royaume seront mis à mort préventivement : on n’a jamais vu de héros réussir sans compère comique et un peu balourd ;
- Je ne tuerai pas dans un accès de rage incontrôlable le messager venu m’apporter une mauvaise nouvelle. Les bons messagers sont rares, et difficiles à recruter ;
- Je n’imposerai pas au personnel féminin haut placé de porter un bustier métallique rutilant ; elles travailleront certainement mieux dans des vêtements confortables. De même, les tenues moulantes noires tout cuir ne seront requises que pour les grandes cérémonies ;
- Je ne me transformerai pas en serpent. Ça n’a jamais aidé quiconque ;
- Je n’enfermerai pas plusieurs membres d’un même groupe dans la même cellule, ni même dans la même prison ;
- * Si un membre d’un tel groupe est pris d’un malaise et d’affreuses douleurs, mes geôliers auront pour consigne d’attendre que les vers grouillent dans sa carcasse avant d’ouvrir la porte de la cellule ;
- * Si un membre d’un tel groupe disparaît de l’œilleton/écran de contrôle de la cellule, ladite cellule sera noyée de gaz incapacitant pendant 10 bonnes minutes avant que les geôliers (appuyés par un peloton de tireurs d’élite) n’entrent pour enquêter ;
- Si mon homme de confiance m’informe que mes Légions de la Terreur sont en train de perdre la bataille, je le croirai. Après tout, c’est mon homme de confiance ;
- Si un ennemi que je viens de tuer a des enfants, des neveux ou des frères cadets, je les ferai mettre à mort immédiatement, afin d’éviter qu’ils grandissent en nourrissant des projets de vengeance qui viendront troubler la jouissance de mes vieux jours ;
- Si je dois absolument chevaucher vers la bataille, sous aucun prétexte je ne monterai en première ligne. Les Légionnaires de la Terreur 2ème classe sont payés pour ça ;
- Je ne serai ni chevaleresque, ni fair-play. Si je dispose d’une super-arme inarrêtable, je ne la garderai pas en réserve pour le grand final, je l’utiliserai dès et aussi souvent que possible ;
- Si je jette le héros au fond d’un cul-de-basse-fosse, je m’assurerai que son chat/chien/furet/singe/rat/tout autre adorable animal capable de délier des entraves ou ramener des clés sera euthanasié sur le champ ;
- Je garderai un niveau salutaire de scepticisme quand la belle fiancée du héros viendra se jeter dans mes bras en prétendant être tombée irrémédiablement son mon charme animal ;
- Je n’emploierai que des mercenaires motivés par l’argent. Ceux motivés par le plaisir de la chasse ont tendance à des actions idiotes, comme laisser une chance à leur proie ;
- * Afin de semer la confusion dans les rangs de mes ennemis, le chat sur mes genoux sera un chat de gouttière plutôt sociable, pas un Birman Sacré immaculé au mauvais caractère ;
- Si un conseiller me dit en ricanant “Mais Sire, ce n’est qu’un homme seul, que peut-il faire ?”, je répondrai “Ceci !” en lui tirant une balle dans la tête ;
- Si j’apprends qu’un gamin chétif s’est lancé dans une quête sans espoir pour me terrasser, je me chargerai de son cas pendant qu’il est encore un gamin chétif sans attendre qu’il grandisse et fortifie ;
- Mon monstre domestique sera gardé dans une cage solide et fermée sur tous ses côtés, pas dans une fosse ouverte à quelques pas de mon trône ;
- Mon Ordinateur Principal aura un système d’exploitation qui lui sera propre, et qui sera totalement incompatible avec un PowerBook. Il n’aura pas de prise USB ;
- Si la Belle Princesse me hurle au visage “Jamais je ne vous épouserai ! Vous entendez ? JAMAIS !”, je répondrai “Tant pis”, avant de la faire exécuter sur le champ ;
- Les mutants déformés et les psychopathes assoiffés de sang auront leur place au sein de mes Légions de la Terreur. Cependant, pour les missions d’infiltration nécessitant discrétion et subtilité, je chercherai parmi mes troupes si je ne dispose pas de personnel mieux adaptés qu’eux ;
- Mes Légionnaires devront posséder un niveau minimal en tir. Tout soldat incapable de toucher une vache à 5 mètres servira de cible au prochain exercice ;
- Je traiterai avec gentillesse et respect toute créature que je contrôlerai par magie ou grâce à la technologie. Ainsi, si d’aventure je perdais le contrôle, ces créatures ne se précipiteront pas instantanément sur moi pour se venger de mes mauvais traitements ;
- Si la fuite devient nécessaire, je ne m’arrêterai pas à quelques mètres de mon Bunker Imprenable dans une posture dramatique pour délivrer une réplique bien sentie ;
- Avant d’utiliser tout artefact ou dispositif capturé chez l’ennemi, je lirai scrupuleusement son mode d’emploi, en particulier les paragraphes comportant le mot “ATTENTION” écrit en majuscules ;
- Je ne construirai jamais d’ordinateur plus intelligent que moi ;
- Si l’enfant de 5 ans parmi mes conseillers déchiffre mon code secret en moins d’une minute, je chercherai un autre code. Ceci également valable pour les mots de passe ;
- Si mes conseillers me demandent “Mais pourquoi tout risquer sur un tel coup de dés ?”, je ne passerai pas à l’acte avant d’avoir une réponse qui les convainque ;
- Les halls et couloirs de ma Forteresse ne comporteront pas d’alcôves ni de piliers offrant une protection à des intrus en cas de fusillade. Cependant, si ces endroits existent, j’informerai mes Légionnaires qu’eux aussi peuvent s’y mettre à couvert ;
- Les déchets seront détruits dans des incinérateurs, pas des compacteurs. Ces incinérateurs seront maintenus allumés en permanence, pas à des intervalles réguliers ;
- * Si mon météorologue prévoit de l’orage, je délaisserai mon armure de plaques au profit d’une armure en cuir, même si ma protection s’en trouve diminuée ;
- Je consulterai régulièrement un psychiatre compétent et reconnu afin qu’il me débarrasse de mes psychoses bizarres et inhabituelles qui pourraient constituer un handicap ;
- Mon personnel de sécurité sera informé que toute coupure ou brouillage — même de courte durée — du système de vidéosurveillance devra être traité comme une alerte maximum ;
- Si possible, j’épargnerai la vie de quelqu’un qui a sauvé la mienne dans le passé ; après tout, c’est un bon moyen d’inciter les gens à le faire. Cependant, cette offre n’est valable qu’une fois : s’ils veulent que je les épargne à nouveau, il faudra d’abord qu’ils me sauvent la vie à nouveau ;
- Quand mes Légionnaires se déploieront à la recherche d’intrus, ils auront pour instruction de rester au minimum par paires. Si un d’eux disparaît mystérieusement, son binôme sera entraîné à immédiatement déclencher l’alarme et appeler du renfort, pas passer la tête par l’entrebaillement de la porte ;
- * Si j’ai à ma disposition une technologie d’anti-gravité fiable et abordable, je ne construirai aucun véhicule sur pattes, si impressionnant soit-il ;
- Mes Légionnaires devront attaquer le héros en masse, pas l’un après l’autre ;
- Si au cours du combat singulier contre le héros, celui-ci se jette au sol sans raison apparente, je me jetterai aussi au sol, je ne me retournerai pas pour voir ce qui se passe ;
- Je m’assurerai que mon Dispositif de la Fin du Monde a reçu les dernières mises à jour logicielles, et est correctement relié à la terre ;
- Mes cuves de produits chimiques toxiques seront couvertes autant que possible. Aucune passerelle ne sera construite au dessus ;
- Les consoles dans ma Salle de Contrôle Principale seront orientées de façon à ce que les opérateurs soient face à la porte ;
- Si un messager paniqué et hors d’haleine m’interrompt au milieu d’une distraction, je prendrai quelques minutes pour l’écouter, au cas où ce soit important ;
- Si je décide d’exécuter en même temps le héros et un de mes sous-fifres qui a gravement fauté, je m’assurerai que le héros passe en premier sur le billot ;
- Si une voyante prédit que je serai un jour vaincu par un enfant qui vient de naître, je ne déléguerai à personne la tâche de le faire disparaître, je m’en chargerai moi-même ;
- * Tout vaisseau “ami” en approche et non prévu sera vaporisé, ou pour le moins maintenu à distance raisonnable le temps de revérifier son prétendu ordre de mission ;
- Les fixations des chandeliers dans ma Forteresse seront des chaînes scellées au plafond, pas des cordes nouées à des supports à portée de main ;
- J’instaurerai une loi décrétant que le foin doit impérativement être conditionné en bottes ou en balles. Toute charrette chargée de foin en tas se présentant à un point de contrôle devra immédiatement être incinérée ;
- Si mon Scientifique en Chef m’implore de lui laisser faire quelques tests avant d’utiliser ma super-arme, je ne le repousserai pas dédaigneusement, mais je ferai mon possible pour accéder à sa requête ;
- Chaque serpent géant patrouillant dans les sous-sols de ma Forteresse sera muni de lunettes de protection incassables ;
- Une équipe complète de maintenance sera en poste 24/7 dans ma Forteresse. Tout plombier ou électricien inconnu se présentant à ma porte pour une réparation urgente sera sommairement exécuté ;
- Mes générateurs de bouclier seront situés à l’intérieur dudit bouclier ;
- Si j’ai conçu plusieurs plans machiavéliques pour détruire le héros, je les mettrai en application tous ensemble, pas successivement ;
- Si je dois absolument utiliser un compte à rebours, je vérifierai qu’il fonctionne correctement et que la dernière minute dure bien une minute, pas quinze ;
- Les mariages, bals, fêtes populaires et autres célébrations regroupant de nombreux invités auront lieu dans le Pavillon des Cérémonies, bien à l’extérieur de ma Forteresse, pas dans ma Forteresse ;
- Si tous les héros se regroupent autour d’un dispositif inconnu et me défient d’utiliser ma super-arme contre eux, je rangerai celle-ci et les attaquerai avec une arme conventionnelle ;
- Lors de l’arrestation des rebelles, mes gardes leur interdiront d’emporter toute babiole de valeur purement sentimentale ;
- Si ma Forteresse du Désespoir est attaquée, fut-ce par une force a priori ridiculement insuffisante, je me rendrai immédiatement dans ma Navette d’Évacuation d’Urgence pour diriger ma défense depuis son bord plutôt que d’attendre que les troupes ennemies soient aux portes de la Salle de Contrôle Principale ;
- Les oracles, voyants et autres médiums de la contrée auront le choix entre travailler exclusivement pour moi ou être exécutés ;
- Mon Rayon de la Mort sera articulé de telle façon qu’il ne puisse jamais être orienté vers ma Forteresse du Désespoir ;
- * Tout officier et sous-officier de mes Légions recevra une formation minimale lui permettant d’identifier avec une raisonnable marge d’erreur ma voix et mon écriture ;
- Si j’entre en possession d’un artefact réputé n’être utilisable que par un innocent au cœur pur, je n’essaiera pas de l’activer malgré tout ;
- Les clés des cellules seront conservées dans un tiroir de la salle des gardes, pas pendues à un clou à la vue des prisonniers ;
- Même si une ancienne prophétie affirme qu’aucun homme ne peut me détruire, je resterai un minimum sur mes gardes en face d’un ennemi, surtout s’il est casqué ou cagoulé ;
- Lorsque mes Légionnaires seront lancés à la poursuite des évadés et qu’un inconnu leur lancera “Vite, ils sont partis par là !”, ils devront prendre quelques instants pour s’assurer de l’identité et de la crédibilité de ce passant serviable avant de se précipiter dans la direction indiquée ;
- Si mes ennemis réussissent à se jouer de moi, je prendrai un minimum de notes afin d’éviter de tomber encore et encore dans le même piège ;
- Si mon Ingénieur en Chef a perdu ma confiance, il sera exécuté, pas emprisonné dans le donjon qu’il a conçu et bâti ;
- Sauf impératif, les explosifs, liquides corrosifs et autres déchets radioactifs seront conservés soigneusement dans un bunker sécurisé situé le plus loin possible de la Salle de Contrôle Principale, pas posés en vrac sur des étagères dans la pièce d’à-côté ;
- La décoration intérieure de ma Salle de Contrôle Principale ne comportera aucun objet pointu susceptible de m’empaler à la moindre bagarre ;
- * Si un des membres du groupe de rebelles m’approche discrètement pour m’offrir ses services, j’attendrai d’avoir vérifié qu’il compte vraiment trahir ses compagnons avant de lui révéler tous les détails de mon plan. Cependant, si le soi-disant traître est le seul du groupe à porter moustache ou barbe, ou s’il transpire abondamment, il s’agira d’un vrai traître (je resterai cependant circonspect quant aux révélations que je lui ferai, car il sera fatalement démasqué tôt ou tard) ;
- Je ne porterai pas de cape, car elles ont une fâcheuse tendance à se coincer dans les portes en cas de fuite ;
- Quelque soit mon désir d’en finir, jamais je ne crierai à un de mes hommes “Non, laissez-le moi !”. Je le laisserai faire le sale boulot, puis lui octroierai une énorme médaille et une pension conséquente.